Le retour de B. Netanyahu , tant annoncé - les dés sont jetés -
Dès 2002, on annonçait la liquidation politique et physique d’Ariel Sharon....l'assassin et criminel de Guerre depuis des decennies....
The Israeli Solution To Palestine Is In Jordan...
“No second Palestinian state in addition to Jordan.”
Un an après, Ariel Sharon disparaissait de la scène politique
israélienne, officiellement terrassé par une attaque cérébrale.
Aujourd’hui, Ariel Sharon flotte entre la vie et la mort dans une
chambre de l'hôpital Tel Hashomer, à Tel Aviv.
Quand il disparut de la scène politique, la route du pouvoir s’ouvrit
alors aux représentants du nouveau parti politique Kadima : E. Olmert et
T. Livni, les héritiers de Sharon.
Au fil des mois, les scandales de l’un et les erreurs politiciennes de
l’autre amenèrent à une lassitude des électeurs et certains cercles
décisionnels décidèrent de réaliser les prédictions de LIESI, provoquant
des « élections anticipées ».
« LIESI estime que Benjamin Netanyahu sera très probablement le prochain
Premier ministre d’Israël. Mais pour cela : des élections ANTICIPEES
seraient nécessaires ! Cela semble impossible au moment où nous
rédigeons.»(2)
Et en novembre 2007, dans la brochure Vers un axe Washingon/Paris/
Israël, publiée après l’élection de N.Sarkozy, nous écrivions : «
Aujourd’hui, après la victoire néo-conservatrice atlantiste en France,
LIESI juge enfin réalisable l’arrivée du Likoud au pouvoir en Israël, à
savoir la consécration officielle de Benjamin Netanyahu...
ce que LIESI affirmait dès l’été 2006 dans sa brochure L’Establishment
pressé de placer ses pions sur l’échiquier ».
Donc, les dernières élections « anticipées » israéliennes viennent
d’imposer Benyamin Netanyahu au pouvoir, laissant présager une rupture
entre Washington et Jérusalem en vue d’une attaque Israël/Iran.
Cette rupture sera essentiellement provoquée par les conséquences de la
crise financière, économique et sociale aux Etats-Unis.
Il faut en effet s’attendre à une kyrielle de catastrophes sur
lesquelles nous reviendrons au cours des prochains mois.
Précisons encore une fois aux lecteurs de LIESI aux Etats-Unis ou en
Israël, que la règle de prudence consiste à quitter physiquement ces
pays, artificiellement créés par l’élite des sociétés secrètes.
Le retour de Netanyahu au pouvoir donne encore plus de consistance à nos
prédictions sur l’avenir d’Israël !
Surtout que ce retour s’est produit dans des circonstances encore plus
circonspectes. La « griffe » des initiés est patente.
En effet, Benyamin Netanyahu, le leader du Likoud, n’a pas conquis le
pouvoir grâce à ses capacités, mais uniquement par la faveur de
ce que l’on appellera le « système » aux ordres.
C’est ainsi que, par exemple, lorsque T. Livni a demandé le partage des
terres entre Sionistes et Palestiniens, elle s’est volontairement mise
hors course.
Pourquoi a-t-elle agi ainsi ?
En fait, dès l’issue des résultats des dernières élections israéliennes,
il est apparu que B. Netanyahu était l’otage d’Avigdor Lieberman.
Pour LIESI ce dernier personnage est une taupe des services secrets
russes ....(3)
"Lieberman et la piste KGBtiste via la mafia...
Lieberman, qui a émigré en Israël dans les années 1970, est soupçonné
d'entretenir des relations d'affaires avec les cercles de la mafia russe.
Il fait actuellement l'objet d'une enquête de la police israélienne.
Celle-ci remonte à 1998, alors que Lieberman avait quitté le Likoud pour
devenir un « businessman » dans l'ancienne république soviétique de
Moldavie, où il est né.
Au plus fort de la crise financière russe, la banque autrichienne Credit
Anstalt, qui risquait de perdre des sommes importantes sur ses
investissements en Russie, a donc engagé Lieberman comme « consultant »
(ses services ont été rémunérés à hauteur de trois millions de dollars).
Les pertes de Credit Anstalt furent effectivement évitées, mais la
police israélienne, qui ne croit guère aux miracles, a ouvert une
enquête sur la base d'indices laissant penser que Lieberman avait des «
amis » dans la mafia russe.
La police soupçonne ces mêmes «amis » d'avoir financé le nouveau parti
de Lieberman dans la campagne électorale de 1999.
Son principal « ami »et plus fidèle soutien financier est le baron russe
en exil Michail Tchernoy, actuellement recherché par la police russe en
raison de ses liens présumés avec la mafia.
Tchernoy est le fondateur et la principale source de financement du «
Sommet de Jérusalem », un groupe de réflexion sponsorisant une
conférence de sécurité annuelle.
Siègent à son conseil des « sionistes chrétiens » comme Gary Bauer, des
néo-conservateurs notoires comme Daniel Pipes et Hellel Fradkin, et un
officier de l'USAF à la retraite, le général Paul E. Vallely, qui
appelle à des attaques nucléaires contre l'Iran.
Au cours des années 1990, alors que Bibi était Premier ministre,
Lieberman était son chef de cabinet.
Il a ensuite quitté le Likoud pour fonder en 1999 un parti d'émigrés
russes, destiné à faire discrètement campagne pour Netanyahou dans la
communauté russo-israélienne.
Maintenant, Bibi attend patiemment, sachant que le parti Kadima d'Olmert
est au bord de la scission, la moitié de ses membres s'apprêtant à
revenir au Likoud.
Le prochain gouvernement pourrait être dirigé par Netanyahou, avec
Lieberman à ses côtés.
Avigdor Lieberman est le leader d'Israël Beteinou (« Israël notre maison
»).
A l’issue des dernières élections de février 2009, Avigdor Lieberman
s’est imposé comme un « faiseur de rois ».
Le destin d’Israël dépendait donc de ce personnage.
Qui est-il ? Avigdor Lieberman, un homme très autoritaire, est un
immigré de l'ex-URSS.
L’un des commentateurs de la vie politique israélienne, le rédacteur en
chef du quotidien Haaretz, le définit comme le « diable ».
Pour l'ancien ministre travailliste Yossi Sarid, la conclusion est sans
appel : Avigdor Lieberman11 est l'homme qui va « repeindre Israël en
brun ...».
On l’a affublé d’un autre surnom : le « Raspoutine » d’Israël !
Il vient d’obtenir 12 % des voix.
A. Lieberman veut imposer un système autoritaire, plus Poutine que
Raspoutine. « Je suis en faveur de la démocratie, mais quand il y a une
contradiction entre la démocratie et les valeurs juives, les valeurs
juives et sionistes sont plus importantes ».
Les forces ayant manœuvré l’opinion israélienne ont parfaitement réussi
leur opération en vue du conflit Israël/Iran.
En effet, Benyamin Netanyahu est certes à la place que LIESI avait
anticipée depuis de nombreux mois, mais il se trouve être l’otage des
partis bellicistes d’extrême droite, ultra orthodoxes et des sionistes
religieux.
De la dynamite !
Le nouveau Premier ministre israélien se trouve d’autant plus dans une
situation très inconfortable que la moindre concession sur des thèmes
brûlants pourrait faire voler en éclats sa majorité, soudée autour du
rejet de toute négociation.
Rappelons que la signature avec Yasser Arafat du protocole d'Hébron en
1997 et du mémorandum de Wye River, sous l'égide de Bill Clinton, avait
justement fait exploser sa majorité.
(1) 8 « Le 7 août 2005, Benjamin Netanyahu, a présenté sa démission du
gouvernement pour protester contre le retrait israélien de la Bande de
Gaza et de quatre colonies de Cisjordanie... » [Voir le numéro 91 de
LIESI, du 16.08.2005].
(2) D’aucuns diront que nous sommes des « initiés ».
Non, nous sommes tout simplement bien renseignés et nous faisons une
lecture eschatologique de l’Histoire.
Rappelons que l’équipe LIESI est catholique, voulant être fidèle à ce
qui a toujours été enseigné, cru et fait.
Précisons enfin que les plans ourdis par les grands chefs des sectateurs
du diable et des maçons du Nouvel Ordre Mondial, sont contestés par
certaines « hautes pointures », lesquelles apprécient le modeste travail
que nous réalisons.
Nous souhaitons leur conversion pour le salut de leur âme et rappelons
que les « fils des ténèbres » peuvent toujours comploter, le Créateur,
Tout-Puissant, reste le maître incontesté de l’échiquier ; sa Providence
ne leur permettra pas d’aller au-delà de ce qui est dit dans la sainte
Ecriture.
Ils perdront cette fois !
Coïncidence de l’Histoire, B. Netanyahu devra travailler avec une autre
Clinton, la secrétaire d’Etat Hillary Clinton.
Et la tension entre ces personnages correspond parfaitement au scénario
qu’entend exécuter le Pouvoir occulte.
Selon le porte-parole de Bill Clinton à l’époque, dans une interview
accordée à Clayton Swisher, l’auteur du livre The Truth about Camp David
[La vérité au sujet de Camp David], Bill Clinton décrivit Netanyahu
comme « l’un des individus les plus odieux que l’on puisse rencontrer,
un menteur et un tricheur.
Il ouvrait la bouche, et l’on n’avait aucune confiance que ce qui en
sortait corresponde à la vérité ». Hillary Clinton sait donc à quoi s’en
tenir lors de sa prochaine visite en Israël, le 3 mars 2009.
« De retour en Israël, Lieberman s’est ainsi exprimé devant la Knesset :
‘‘L’Etat d’Israël doit prendre en compte qu’il devra se charger tout
seul [de l’Iran]” » (numéro 139 de LIESI – 13.08.2007).
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« Ajoutons en passant que la mafia russe va désormais jouer son rôle
dans cette affaire car elle domine le parti de Lieberman... » (Numéro 107)
Il faut bien évidemment traduire « mafia russe » par « services secrets
russes ».
Voir encore le numéro 122 de LIESI : « Une source dans le renseignement
israélien, qui décrit Netanyahu comme le Haut commissaire de Cheney en
Israël, n’a pas mâché ses mots : Lieberman est un fasciste et Olmert est
un politicien cynique qui ferait n’importe quoi pour assurer sa survie.
Olmert sait que Cheney veut amener Netanyahu au pouvoir mais, sans le
parti de Lieberman, Bibi ne serait pas en mesure de faire tomber Olmert,
du moins pas avant quelques mois ».
Dans ce même numéro, il faut lire le paragraphe intitulé « Lieberman et
la piste KGBiste via la Mafia ». La conclusion était la suivante : « Le
prochain gouvernement pourrait être dirigé par Netanyahu, avec Lieberman
à ses côtés » (25.11.2006). Lire aussi le numéro 139...
Quand Avigdor Lieberman est arrivé en Israël, il avait 20 ans et venait
de l’ex-Moldavie soviétique, où il aurait été videur de boîte de nuit.
Il s’exprime dans un hébreu souvent hésitant, mâtiné d’un fort accent
russe.
Son pouvoir d’attraction réside plutôt dans ses formules outrancières.
Il a jadis préconisé d’utiliser la bombe atomique contre Téhéran et
contre le barrage d’Assouan en Egypte.
Récemment encore, le 13 janvier 2009 à l’Université de Tel Aviv, il a
conseillé de « combattre le Hamas comme les Etats-Unis ont combattu les
Japonais.
Les Américains ont vaincu le Japon sans invasion terrestre, rendant une
occupation superflue ».
En 2003, il avait suggéré que des prisonniers palestiniens remis en
liberté soient « transportés en autocar vers la mer Morte, pour y être
noyés ».
Un point important : son idéologie laïque, héritée de l’ex¬URSS, qui lui
a fait recommander le mariage civil, inconnu en Israël. Ou la
suppression des allocations familiales aux ultra orthodoxes qui sont
dispensés du service militaire.
Après une jeunesse mouvementée (étudiant en relations internationales à
l’Université de Jérusalem, il adhère au parti raciste Kach, aujourd’hui
interdit, et fait le coup-de-poing contre la gauche), Lieberman rejoint
le Likoud, le grand parti de droite.
Expert en organisation, il est l’un des artisans de la victoire de
Netanyahu en 1996.
Il se voit récompensé par un poste de directeur de cabinet. Position
qu’il utilisera pour réduire l’influence des députés et celle des rivaux
de Netanyahu, au nombre desquels Ariel Sharon.
Netanyahu sera finalement obligé de se séparer de cette âme damnée qui
s’est fait trop d’ennemis et qui est abonnée aux enquêtes de police pour
corruption. Il fonde alors Israël Beteinou en 1999.