Thursday, March 5, 2009

Un sabordage de l'Union européenne,en faveur des " rouges " ?



Un sabordage de l'Union européenne,en faveur des " rouges " ?

En juin 2007, quelques semaines seulement avant le début de la « crise
des subprimes », LIESI écrivait : « Nous sommes à un moment où l’élite
de Washington perd pied et où les piliers de la puissance financière
américaine s’ébranlent dangereusement ». Deux mois après, éclatait la
crise des subprimes. Nous affirmions ensuite : « Les familles
oligarchiques mènent les Etats-nations d’Europe de l’Ouest à la ruine ».
Que voit-on aujourd’hui ?

Depuis le milieu des années 1990, nos publications n’ont jamais donné
crédit au bourrage de crâne concernant la fin du « communisme », opéré
par les média marxistes et leurs confrères, les néo-libéraux de l’Ouest.

Alors que politiciens, journalistes, experts, analystes occidentaux se
congratulaient de la chute du communisme comme de quelque chose
d’irrémédiable, de notre côté, nous disions que tout cela était une
opération de communication, de séduction, de poudre aux yeux, en vue
d’introduire une dictature mondiale.

Projet que les initiés cachent derrière leur Nouvel Ordre Mondial pour
duper les foules ignares et trop souvent complices par leur lâcheté à
s’informer.

Car, s’informer, c’est nécessairement admettre qu’une mystique occulte
est à l’origine de cette fraude de l’Histoire (1 )entre l’Est et l’Ouest.

Dans le numéro 87, LIESI écrivait déjà : « Dès lors que marxistes et
capitalistes parlent du même plan, l’on peut aisément comprendre
pourquoi M. Gorbatchev, l’élève d’Andropov [reconnu aussi comme le
maître de Poutine] était si intéressé par la réalisation de la maison
commune européenne ! »

Ce n’est pas un hasard si LIESI a, à de multiples reprises, commenté les
propos exprimés par Lénine, à Bakou, en 1919, avant de s’intéresser à
Olivier Besancenot, le « petit facteur » des synarchistes apatrides de
Wall Street.

Le lecteur remarquera que notre numéro 174 précédait les événements de
Guadeloupe, sur lesquels nous reviendrons nécessairement dans ce numéro.
Quasiment dans le même temps, nous avons publié le document Hors série
de décembre 2008, avec un article intitulé : « L’Europe de l’Ouest doit
craindre la débâcle de l’Europe de l’Est ».

Il y est écrit :

« La crise financière qui se répand comme une traînée de poudre dans
tout l’ex-bloc soviétique menace de déclencher une deuxième crise
bancaire en Europe de l’Ouest, encore plus dangereuse, entraînant
l’ensemble du continent dans un véritable marasme économique.

[...] Les données les plus récentes de la Banque des Règlements
Internationaux montrent que les banques d’Europe occidentales ont dans
leurs livres la quasi-totalité de l’exposition au risque né du
dégonflement de la bulle sur les marchés émergents.

Elle détiennent les trois-quarts du total des 4 700 milliards de prêts
bancaires octroyés en Europe de l’Est, en Amérique latine et dans les
pays émergents d’Asie lors du dernier boom mondial du crédit ».

Tout récemment, l’agence de notation Moody's s'est inquiétée de
l'exposition des banques d'Europe de l'Ouest vis-à-vis de leurs filiales
d'Europe de l'Est, en rappelant que les difficultés de ces dernières
auraient des répercussions négatives sur leurs maisons mères.

Selon l’étude de Moody's (2), les banques de six pays (Autriche, Italie,
France, Belgique, Allemagne et Suède) concentrent environ 84 % des
engagements des banques ouest-européennes en Europe de l'Est.

Selon Moody's, le système bancaire autrichien (3) est de loin le plus
exposé, devant les banques italiennes et scandinaves. Selon les
économistes de la Banque Dresdner, « les devises d'Europe de l'Est sont
engluées dans une spirale de dépréciation, et pour l'euro, c'est une
bombe à retardement ».


Rapprochons maintenant ces informations du contenu discours initiatique
de Lénine : « Dans un troisième temps, nous créerons une crise
économique sans précédent. Dans un quatrième temps, nous créerons une
crise sociale telle que l’Europe tombera comme un fruit mûr ».


Quels sont les « idiots utiles », pour reprendre une formule de Lénine,
qui sont tombés dans ce piège ENORME, anticipé pourtant par LIESI depuis
des lustres ?

Si nous étions au courant de ce scénario, comment expliquer que les
stratèges des banques et des gouvernements puissent l’ignorer ?

Il n’est que trop évident que cela correspond à un plan de
désintégration VOLONTAIRE, suivi et exécuté par une certaine caste de
l’oligarchie financière, fourrier du communisme d’hier.

Aujourd’hui, la Banque Mondiale presse les dirigeants européens d'agir
pour éviter « une nouvelle division » du continent, vingt ans après la
chute du mur de Berlin.

Il y a moins d’un mois, l’Autriche tirait la sonnette d’alarme en
réclamant un plan de stabilisation financière.

Récemment, Bruno Le Maire, secrétaire d'Etat français aux affaires
européennes, confiait : « S'il devait se produire des dérapages
importants, il serait essentiel de faire jouer le principe de solidarité ».

1)Au mois de mars 2009, LIESI démontrera que le « sceau » par lequel
l’élite des services secrets marxistes correspond(ait), est EXACTEMENT
le même « sceau » que celui imposé par le cartel bancaire sur le billet
de 1 $ US.

2) Laquelle a d’ailleurs précipité le plongeon des devises d’Europe
centrale.

3) Les banques autrichiennes ont investi quelque 277 milliards de
dollars (216 milliards d’euros) en Europe de l’Est. L’Autriche devance
ainsi très nettement l’Allemagne et l’Italie, qui ont prêté chacune
environ 220 milliards de dollars. Une fois que l’on a rapporté ces
montants aux produits intérieurs bruts (PIB) respectifs de ces pays, la
vulnérabilité de l’Autriche se révèle franchement dramatique : le pays
encourt un risque majeur. En effet, les intérêts des banques
autrichiennes en Europe orientale représentent l’équivalent de 70 % du
PIB national ! Si les banques autrichiennes enregistraient une perte de
10 % sur les prêts qu’elles ont consentis à l’Est, le préjudice
s’élèverait à 7 % du PIB. Si l’Europe orientale était victime d’une
récession longue et sévère, ces pertes pourraient doubler, voire
tripler. Et si l’Etat autrichien lui-même venait à se trouver en
difficulté, il est quasiment certain que le voisin allemand volerait à
son secours...

En abandonnant les pays de l’Est au bloc de l’Ouest, les KGBistes
savaient pertinemment que ceux-ci se transformeraient en chevaux de
Troie pour les Européens de l’Ouest.

Dès la chute du mur de Berlin, le rattrapage économique des pays de
l’Est a été fondé sur une dépendance toujours plus grande aux
investissements étrangers.

L'essentiel de leurs banques est passé sous contrôle de groupes de
l'Ouest : autrichiens, allemands, italiens, belges, néerlandais, ou
français.

Crise oblige, ceux-ci rapatrient désormais dans leur pays d'origine une
partie des capitaux qui leur manquent, et ils resserrent leurs
conditions de crédit consenties aux entreprises locales.

Banques, particuliers ou entreprises se sont, de surcroît, souvent
endettés en devises étrangères, et le coût de ces emprunts explose avec
la dépréciation de devises qui ne sont pas toutes arrimées à l'euro.

Le zloty polonais a perdu plus de la moitié de sa valeur par rapport à
la monnaie unique en quelques mois.

Depuis l'accélération de la crise, trois Etats ont déjà été placés sous
perfusion par le Fonds monétaire international :
l'Ukraine, la Hongrie et la Lettonie — avec une participation de l'Union
européenne (UE), dont ils sont membres, pour les deux derniers.

La Roumanie est en contact informel avec le Fonds monétaire
international (FMI) et les instances européennes. Tout comme la Serbie,
dans les Balkans. A Budapest, le gouvernement hongrois a demandé la mise
en place d'un fonds de 100 milliards d'euros afin de soutenir les
établissements les plus ébranlés.

En réalité, le risque est grand que les aides publiques accordées aux
banques dans leur pays d'origine, en Allemagne, en Autriche ou en
France, ne condamnent leurs filiales d'Europe centrale.

Car les contreparties exigées par les gouvernements occidentaux peuvent
inciter les banques à accélérer le rapatriement de leurs capitaux. Du
coup, l’on s’attend à une contraction de l'économie hongroise, roumaine
et ukrainienne de 3 % à 5 % en 2009.

Il est certain que si l’un de ces pays se trouvait dans l’incapacité
d’honorer ses engagements, cela serait susceptible de provoquer la
faillite d’une grosse banque européenne, et, par ricochet, un effet
domino aux conséquences imprévisibles sur la solvabilité de certains
Etats (4).

Un autre phénomène est très inquiétant. Les entreprises, les banques et
les Etats cherchent de l’argent.

Chacun veut aspirer l’épargne mondiale pour financer ses opérations
financières et survivre à la crise.

Traduction dans les faits : les émissions d’Etat et les émissions
privées sont en train de se trouver en concurrence !

Les Etats sont de plus en plus gourmands sur le marché de l’épargne
mondiale, mais les institutions financières, comme les fonds de pension,
sont aussi plus prudents.

Nul besoin d’être prophète pour prédire que les Etats vont avoir de plus
en plus de difficulté à placer leur dette. De ce point de vue, « le
semi-fiasco de l'émission allemande, souscrite à hauteur de 5,2
milliards de dollars sur les 6 offerts, est inquiétant ».

Et que dire du plan de relance Obama ? D’aucuns ont compris que « ce
plan Obama de 838 milliards de dollars est aussi efficace qu'un
sparadrap sur une jambe de bois, surtout quand on sait qu'Obama compte
“relancer” l'économie en injectant de l'argent que les Etats-Unis ne
possèdent pas, et qu'ils devront emprunter à l'international (en
émettant de nouvelles obligations d'état, les T-Bills et autres T-Bonds).

Ce plan de 838 milliards ne crée pas de richesse “nette”, il déplace
simplement — par l'emprunt — de l'argent qui existe déjà ailleurs dans
le monde ».

D’ailleurs, sitôt que le contenu de ce plan fut connu, les marchés
financiers américains se sont effondrés.

Tout cela signifie que les gouvernements vont devoir augmenter les
rendements promis, ce qui provoquera une baisse de la valeur des
obligations déjà émises !

Or ces obligations d’Etat sont assez répandues dans la plupart des
portefeuilles des contrats d’assurance vie en euros...

Encore une fois, LIESI le répète : seul l’OR permettra de protéger votre
patrimoine.

Nos premiers abonnés nous écrivent pour nous demander si nous sommes
toujours positifs sur ce secteur d’investissement dans la mesure où le
prix des pièces acquises à l’issue de nos premiers conseils ont
largement doublé.

Réponse : achetez encore et toujours, mais sans trop tarder.

4) Rappelons le contenu de l’article 104 du Traité de Maastricht,
intégré dans le Traité de Lisbonne : « Il est interdit à la BCE et aux
banques centrales des Etats membres, ci- après dénommées “banques
centrales nationales”, d’accorder des découverts ou tout autre type de
crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations
centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités
publiques, aux autres organismes ou entreprises publiques des Etats
membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la BCE ou les banques
centrales nationales, des instruments de leur dette est également
interdite ».